“Rêvons de l’éphémère, et laissons-nous errer dans la belle folie des choses…” (Mishima)
Installée en France depuis 1995, la fondatrice de la Compagnie des Inachevés, Monika Rusz, d’origine hongroise, est formée aux meilleures traditions de l’école Stanislavski et de la méthode Grotowski.
En 1998, elle obtient un DEA en études théâtrales à l’Université Paris VIII et crée la Compagnie des Inachevés avec une poignée d’artistes de différentes nationalités. Ses premières mises en scène sont fortement influencée par le réalisme du théâtre européen, elle s’attache à des sujets de la société et mène un travail de recherche autour des textes contemporains.
(Péter Nádas, Matei Vișniec, Israel Horowitz, Daniel Keene, Peter Weiss)
Elle investit selon ses spectacles tous les lieux propices au théâtre : cafés, places publiques, hôpitaux, granges, jardins, lycées, musées, appartements. L’implication de la Compagnie sur le terrain nourrit la création théâtrale proprement dite.
La Compagnie des Inachevés a pour vocation principale la création théâtrale, mais aussi la recherche artistique pluridisciplinaire, (marionnettes, danse contemporaine, improvisation musicale, installation), l’action culturelle, la sensibilisation en milieux scolaire, hospitalier et immigré, habituellement exclus des circuits artistiques.
Le collectif d’artistes de la Compagnie se compose aujourd’hui d’une metteuse en scène, six comédiens, deux musiciens, deux marionnettistes, un chorégraphe, un clown, un vidéaste, une scénographe et une costumière venus de différents horizons et différentes cultures, groupés autour des projets de recherche, de créations ou des laboratoires théâtrales. Les points communs de ces projets sont l’engagement artistique et social auprès de public divers et la défense du théâtre et de l’art en général comme outil formateur et terrain de réflexion.
La compagnie a adopté, dès le début une méthode de travail proche de “working progress” avec des actions qui associent création et pédagogie, ouverture et rigueur. Après une longue résidence au Théâtre Casalis de Créteil, elle bénéficie du soutien ponctuel de la Ville de Créteil, de la Mairie de Paris, du Conseil Général Val-de-Marne et du Conseil régional d’Île-de-France.